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Scots Wha Hae

Histoire du morceau :

Source (http://cornemusique.free.fr)

 

Longtemps considéré comme l’hymne national écossais, il a été supplanté par "Scotland the Brave" puis "Flower of Scotland". Les paroles qui débutent par « Nous sommes écossais par le sang des Wallace… » ont été écrites par R. Burns en 1793.

 

Le poète a imaginé Robert the Bruce s’adressant à ses troupes avant la très célèbre bataille victorieuse de Bannockburn qui offrit, à compter de 1314, plusieurs siècles d’indépendance à l’Ecosse. En prétendant avoir été inspiré par ce glorieux combat pour la liberté, le poète dévoilait de manière déguisée sa sympathie pour la cause révolutionnaire française (la France était entrée en guerre contre l’Angleterre le 1er février 1793) et par la même occasion à d’autres luttes de mêmes natures notamment celle du mouvement radical écossais. Son leader, accusé de sédition et trahison pour avoir incité les écossais à se soulever contre l’Angleterre, fut condamné à 14 années d’exil en Australie. Sort qu’aurait sans doute eu à partager le poète s’il avait affiché plus clairement ses sympathies.

 

Pour écrire sa chanson Robert Burns s’est basé sur un vieil air patriotique traditionnel écossais « Hey Tuttie Tattie » (titre supposé imiter le son d’une trompette) qui aurait été joué par l’armée de Bruce avant la bataille de Bannockburn et qui, sous l’appellation de « Fill up your bumpers high / remplissez vos coupes à ras bord » (1718), aurait servi de chant de rassemblement aux Jacobites. Cet air aurait également été joué par les troupes écossaises accompagnant Jeanne D’Arc entrant dans Orléans et par la garde écossaise personnelle du roi de France lorsque ce dernier alla se faire couronner à Reims.

 

Lorsque Robert Burns présenta à la publication cette chanson à la fin août 1793, son éditeur George Thomson et les experts considérèrent que les paroles valaient mieux que la musique. Le poète dut à contrecoeur la changer pour « Lewie Gordon » et adapter son texte en modifiant la quatrième ligne de chaque strophe. A sa mort, on restaura la mélodie et les paroles originales. Le succès populaire enthousiaste qui s’ensuivit prouva que les choix initiaux du poète étaient les bons.

=> Gathering / Itchy fingers

=> Scots Wha Hae (Braveheat)

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